Les enfants qui pratiquent la danse ont un meilleur développement aussi bien sur le plan physique qu’intellectuel, émotionnel et relationnel. La capacité à danser est présente avant même de pouvoir parler. Les enfants bougent de façon innée : pour se déplacer, pour exprimer une pensée ou une sensation, parce que c’est amusant ou parce qu’ils sont joyeux. Quand leurs mouvements deviennent structurés et effectués de manière consciente, cela devient de la danse. Si vous avez des enfants, vous vous demandez peut-être quelle est la meilleure façon de canaliser leur inépuisable énergie. La danse est une excellente alternative aux sports collectifs pour les filles et garçons de tous âges.

De meilleures notes à l’école

Des recherches ont commencé à comprendre le lien entre le mouvement et le développement intellectuel. Si l’intelligence kinesthésique (l’intelligence du mouvement) est la plus connue, ce n’est pas la seule que la danse favorise. Le mouvement stimule une « boucle cognitive » entre l’idée, le problème ou l’intention, et le résultat ou la solution, apprenant à l’enfant en bas âge puis à l’adolescent à appréhender le monde et à y évoluer.

Dans une étude conduite par The College Board, il a ainsi été montré que les étudiants qui avaient choisi en option des cours de danse, d’art et/ou de musique avaient une plus grande réussite scolaire, indépendamment de leur milieu socio-économique. Leurs notes aux examens, en mathématiques et en sciences étaient plus élevées que celles des autres. Leur capacité en lecture et en raisonnement s’était améliorée. Les cours de danse développent l’intelligence spatiale et musicale, l’intelligence linguistique (l’apprentissage du vocabulaire), l’intelligence interpersonnelle et intrapersonnelle (pouvoir travailler avec les autres et connaître ses forces et faiblesses) ainsi que la capacité à se concentrer et à travailler dur en vue d’un objectif.
On peut aussi relever que des centres de thérapie par la danse pour enfants revendiquent, évaluateurs indépendants à l’appui, une amélioration des résultats de leurs élèves allant de 8 à 25 % en lecture, écriture et mathématiques.
À noter qu’à un âge avancé, la pratique de la danse continue d’entretenir le cerveau en réduisant le risque de survenue de maladies neurodégénératives.

Un corps robuste et équilibré

La danse est une activité très physique qui améliore de manière significative la condition physique générale des jeunes qui la pratiquent en faisant travailler le corps tout entier. Les jeunes enfants sont naturellement actifs, mais elle permet d’élargir leurs possibilités et capacités motrices.

Des cours de danse réguliers peuvent augmenter la souplesse des enfants, leur amplitude articulaire, leur tonus musculaire et leur endurance. Les mouvements répétitifs impliqués améliorent également leur posture, leur sens de l’équilibre, leur coordination et leur santé cardiovasculaire à plus long terme. Des études ont souligné que l’activité physique aide les enfants à diminuer leur stress et à se sentir détendus. La danse est une forme d’exercice d’aérobie. Elle peut être une aide pour les enfants en surpoids. Elle enseigne de respecter son corps tel un instrument qui nécessite d’être entretenu correctement pour continuer à bien fonctionner en encourageant à prendre de bonnes habitudes de sommeil et d’alimentation.

Une socialisation bénéfique

En plus d’être une activité physique et artistique, la danse est une activité hautement sociale.
Les cours de danse sont ludiques et une bonne manière de rencontrer de nouveaux amis. Les jeunes danseurs développent des compétences sociales essentielles grâce à l’interaction avec les autres élèves à travers les mouvements. Les chorégraphies de groupe favorisent le travail en équipe, l’autodiscipline, la confiance et la coopération. En exécutant les gestes et postures nécessaires pour la danse, les danseurs acquièrent une meilleure compréhension de leur corps. Comme ils deviennent plus à l’aise dans leur peau, leur confiance en eux s’accroît.

La danse est un art qui stimule l’imagination, la créativité et encourage l’expression en la partageant avec les autres. Les enfants ayant des difficultés sociales gagnent plus de contrôle sur eux-mêmes en apprenant comment leur corps bouge. Une étude a observé 60 adolescents à risque âgés de 13 à 17 ans. En participant à des cours de jazz et de hip-hop de 45 minutes deux fois par semaine pendant dix semaines, ils ont gagné en confiance, en tolérance et en persévérance.

Quand débuter ?

Beaucoup de professeurs considèrent qu’avant 3 ans, les os de l’enfant sont trop fragiles et son attention est trop limitée pour envisager des cours de danse. Des initiations sont disponibles pour les 3-5 ans. Les cours de danse classique, de modern jazz ou de hip-hop débutent souvent vers 8 ans mais il y a des classes de pré-ballet pour les 5-8 ans. De nombreux styles de danse existent (contemporaine, orientale, africaine, claquettes, zumba, reggaeton…), ce qui permet de voir avec l’enfant le genre qui l’intéresse le plus sans le forcer. Un garçon pourrait plus intéressé par le hip-hop. Des cours de danse en couple, qui ont l’avantage de développer les qualités liées à la danse à deux dont le respect, le guidage ou l’écoute de l’autre, existent aussi pour les plus jeunes à partir de 5 ans. Il est même possible de faire de la compétition. Les cours manquent cependant souvent de garçon. Enfin, comptez autour de 150 € à l’année pour une heure par semaine.

Par Pierrick

Source : http://www.partenaire-danse.fr/blog/bienfaits-danse-sur-enfant-24.html